Commerces, non à l'obligation de payer en cash ou en paiement électronique

Arrêtez de nous imposer le cash ! Un appel à la liberté économique

Depuis quelque temps, une nouvelle tendance inquiétante émerge : des messages incitant à payer en espèces dans les magasins, sous prétexte de lutter contre le "dictat des banques".
Cette pression est non seulement injustifiée mais aussi dangereuse pour de nombreux commerçants.

Pourquoi certains commerçants ne veulent plus du cash ?

Le cash attire les voleurs, les commerçants sont obligés de manipuler des sommes importantes, augmentant le risque de braquage. Notons aussi les contraintes logistiques, gérer une caisse, rendre la monnaie, déposer les recettes en banque (souvent dans des distributeurs automatiques en raison des fermetures de banques physiques) sont autant de tâches chronophages et risquées. Le cash engendre des coûts supplémentaires par les systèmes de sécurité, assurances et autres frais bancaires.

Chaque commerçant a des contraintes et des préférences différentes. Imposer un mode de paiement revient à limiter leur liberté d'entreprendre, ça met en outre en concurrence déloyale le commerce physique et le commerce en ligne.

Le libre choix, un principe fondamental

Il est essentiel de rappeler que les commerçants doivent pouvoir décider librement des modes de paiement qu'ils acceptent ou non. C'est leur entreprise, leur business ! Ni les politiques, ni les clients ne doivent leur imposer quoi que ce soit car c'est un frein à l'innovation. En imposant des modes de paiement spécifiques, on freine l'émergence de nouvelles solutions plus adaptées aux besoins des consommateurs et des commerçants.

Notons aussi l'atteinte à la diversité commerciale, les petits commerces sont souvent moins équipés pour gérer toutes les méthodes de paiement, ils sont donc pénalisés. Enfin et c'est à mon sens le principal, ça porte atteinte à la liberté individuelle d'entreprendre.

Un appel aux décideurs politiques

J'appelle les parlementaires et ministres à prendre position en faveur de la liberté économique et à supprimer toutes les obligations liées aux modes de paiement. C'est une question de cohérence avec les valeurs libérales que nous défendons.

Ma conclusion :
Le débat sur les modes de paiement n'est pas seulement une question de préférence personnelle. Il s'agit de défendre un principe fondamental : la liberté économique. Les commerçants doivent pouvoir choisir les outils qui leur permettent de développer leur activité dans les meilleures conditions possibles.

Alain Schenkels