Réforme du chômage : David Weytsman propose une approche proactive pour réduire la précarité

Arizona : David Weytsman, Président du plus grand CPAS de la ville du pays (Bruxelles) nous parle de la réforme du chômage.
«Il ne faut pas seulement accompagner la précarité, il faut la réduire».

Certaines mesures de l’Arizona auront un impact concret sur les communes et les CPAS. C’est le cas de la limitation du chômage à deux ans. Comment analysez-vous la situation?

Tout d’abord, il faut bien rappeler pourquoi on fait une telle réforme. Nous avons près de 200.000 emplois vacants en Belgique pour 274.000 chômeurs dont 128.000 de plus de deux ans. Il est normal que nous mettions en place des réformes. Notre pays est un des plus généreux au monde en termes de chômage. Assurer un filet de sécurité, c’est important, mais il faut aussi que ceux qui sont en âge et en capacité de travailler soient à nouveau actifs.

Je voudrais aussi rappeler que « travailler », ce n’est pas un gros mot. On a parfois l’impression quand on entend l’opposition (PS-PTB) que demander aux gens de trouver du travail est une insulte. Travailler permet de s’épanouir, de créer du lien, d’avoir une autonomie financière. Travailler donne du sens à sa vie. Enfin, n’oublions pas que, grâce au travail et à l’impôt, on finance les systèmes de protection sociale.

Quel sera l’impact pour le CPAS de la ville de Bruxelles ?

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