Manifestation du droit des femmes, le 8 mars sous le signe de la violence. Bruxelles comme à Téhéran ? Par Melissa Amirkhizy
Carte blanche de Melissa Amirkhizy, conseillère communale à Ganshoren
Ce 8 mars, journée symbolique de la lutte pour les droits des femmes, j’ai été agressée en pleine rue. Insultée, humiliée, frappée par trois hommes.Pourquoi ? Parce que j’exerçais mon droit à manifester. Parce que mes convictions ne plaisaient pas.
Dans une démocratie, nous devrions pouvoir débattre, échanger, nous opposer sans crainte. Pourtant, ce jour-là, j’ai découvert que certains estiment que ceux qui pensent différemment méritent d’être réduits au silence – par la peur, par la violence physique.
Ils ont formé un cercle autour de nous. « Racistes, sionistes, MR dégage », ont-ils crié, comme un verdict déjà rendu. Puis, la violence est montée d’un cran. L’un d’eux, portant un keffieh, m’a insultée : « Sale pute, raciste ! »
Les mots ont laissé place aux coups. Magali a été saisie par les cheveux, tirée en arrière par plusieurs hommes.
Suite : voir la carte blanche sur 21News
Manifestation du droit des femmes, le 8 mars sous le signe de la violence. Je croyais avoir fui ce genre de brutalité en quittant mon pays natal. J’ai eu le sentiment d’être de retour dans les rues de Téhéran. Melissa Amirkhizy @AmirkhizyMeliss @21NewsBE https://t.co/jovjcsvssH
— Alain Schenkels (@Aranjarrett) March 10, 2025
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