Pourquoi le soit-disant droit de blocage de la N-VA sur tous les dossiers ne tient pas la route?

Par Alain Schenkels
Le gouvernement décide au consensus, TOUS les partis ont donc un droit de veto pouvant être utilisé aussi bien pour se protéger si forcing que pour bloquer si désaccord.

Les partis du Brugov sortant ont très bien fait usage sans la N-VA de leur droit de veto au brugov : PAD Josaphat, code du BEA, GoodLiving, on ne compte plus les dossiers bloqués ces dernières années. Le risque de tensions n’incombe donc pas à la présence d’un seul parti.

Les décisions d’un gouvernement ont lieu ou n’ont pas lieu sur la base d’un accord de majorité. Si l’accord agréé toutes les parties, quels éléments justifieraient qu’il ne pourrait y avoir de confiance mutuelle ? La peur d’un blocage de la N-VA est un procès d’intention.

Pourquoi le PS a-t-il attendu 6 mois pour déclarer son veto à l’égard de la N-VA et bloquer la formation d’un brugov ? Pourquoi refuser d’étayer ce refus par des points concrets ? Pourquoi rejeter la faute sur le MR alors qu’on ne peut changer le résultat des élections ?

Sur la peur d’idées incompatibles avec l’ADN du PS : n’est-il pas étrange que ni Vooruit (=le parti frère néerlandophone du PS), ni Groen ne partagent cette opinion alors qu’ils sont aussi à gauche ?

Même avec la NV-A, la majorité côté NL pencherait + à gauche.

Par Aline Godfrin

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