Leçons de realpolitik par Theo Francken (N-VA)

Par Alain Schenkels

« Le ministre Dedonder a commandé des armes et des munitions à des entreprises israéliennes. » titre la VRT.

Ils m'ont appelé pour avoir une réponse parce qu'ils allaient faire de cette nouvelle une grande nouvelle. Qu'est-ce que j'en pense ? À part le moment remarquable où elle est partie, honnêtement, pas grand-chose.

Israël

Les entreprises israéliennes sont liées à des sociétés occidentales du monde entier. Les entreprises israéliennes offrent une qualité supérieure. Et Israël dispose d’une industrie de défense forte. Si presque tous vos voisins déclarent ouvertement qu'ils veulent vous détruire, cela ne me semble pas illogique, peut-être même sage.

Gagner un appel d'offres signifie recevoir le contrat

Il n’existe pas non plus de sanctions occidentales contre les entreprises israéliennes, comme celles contre la Russie, l’Iran ou la Corée du Nord. En d’autres termes, si une entreprise israélienne participe à un appel d’offres international de défense et qu’elle remporte l’appel d’offres, vous ne pouvez pas simplement l’éliminer parce que votre conscience vous fait défaut. Bien entendu, ce n’est pas ainsi que fonctionne le commerce international.

Soldats en sécurité

Alors oui, la défense belge achète parfois des armes à des sociétés israéliennes. Elle l’a fait au cours des dernières décennies et continuera de le faire à l’avenir. C'est ce qu'on appelle la «realpolitik» et c'est notre ligne. N’oublions pas que ces achats assurent la sécurité de notre pays et de notre armée.

Paix

Cela n’enlève rien à mon souhait le plus fervent de paix à travers une solution à deux États au Moyen-Orient et une reconstruction rapide de Gaza, avec notre soutien et notre aide humanitaire.

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