Le titre est de la rédaction
Message sur X de Theo Francken (N-VA)
Je suis arrivé dans la capitale polonaise, Varsovie, pour un Conseil européen des ministres de la Défense. Nous y discutons de la situation géopolitique difficile dans laquelle se trouve l'Europe. Dans cette agitation, la Pologne montre la voie avec une forte croissance économique, un patriotisme sain et des investissements importants dans la défense, sans parler de sa politique migratoire hyper-stricte.
Varsovie est une ville fascinante (et propre !) pleine d'histoire. Je suis tombé sur cette statue, qui porte en elle une histoire fascinante. J'aimerais vous la raconter. Lisez attentivement.
"La Pologne n'est pas encore perdue"
En 1795, le royaume de Pologne a cessé d'exister. Il a alors été divisé entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Russie, qui en a occupé la plus grande partie. Comme c'est souvent le cas lors des occupations russes, les Polonais ont vu leur langue et leur culture abolies d'un trait de plume. Les Polonais se sont révoltés à maintes reprises, mais à chaque fois, ces révoltes ont été réprimées dans le sang. C'est à cette époque sombre qu'est né l'hymne national polonais : "La Pologne n'est pas encore perdue". Ce n'est qu'en 1918 que la Pologne a retrouvé son indépendance, sur les ruines de la Première Guerre mondiale.
Un raz-de-marée russe
À peine deux ans plus tard, la Russie, devenue communiste, a tenté de conquérir à nouveau la Pologne. L'Armée rouge a pris d'assaut Varsovie avec pas moins de 200 000 soldats. L'armée polonaise n'en comptait qu'à peine 100 000. Du 12 au 25 août, les Polonais se sont battus comme des lions enragés, juste devant les portes de Varsovie, contre le raz-de-marée russe. Ils se sont battus jusqu'à épuisement de leurs balles. Puis, ils ont continué au corps à corps avec leurs baïonnettes. Animés par le désir ardent de ne pas perdre à nouveau leur liberté retrouvée.
Le "miracle de la Vistule"
Contre toute attente, les Polonais ont remporté cette bataille. Depuis lors, elle est connue ici sous le nom de "Miracle de la Vistule". Ce faisant, les soldats polonais ont non seulement sauvé leur propre pays de la ruine et de l'oppression, mais aussi toute l'Europe. Le commandant de l'Armée rouge, Léon Trotsky, voulait répandre l'idéologie communiste dans toute l'Europe. "Vers Berlin !" criaient ses soldats. Ils voulaient y prendre contact avec les communistes locaux, qui étaient alors très puissants. Ensuite, la France était sur la liste. Lénine et Trotsky aspiraient alors à une révolution mondiale.
Le maréchal Pilsudski
Le grand héros de cette bataille était le général polonais Józef Piłsudski. Il a ensuite été honoré par cette statue au centre de Varsovie. Mais elle n'est pas restée longtemps en place. L'Armée rouge a conquis Varsovie en 1944, chassant les nazis. La Pologne a ainsi troqué une oppression contre une autre. La statue de Piłsudski a été immédiatement retirée par l'armée soviétique.
Un héros
Ce n'est qu'en 1990, lorsque la Pologne a enfin retrouvé sa liberté et son indépendance, que Piłsudski a retrouvé sa place au cœur de la ville. Et à juste titre. Cet homme n'est pas seulement un héros pour la Pologne. Il est un héros pour toute l'Europe.
Mon souhait : soyons un peu plus comme la Pologne, Varsovie et Piłsudski.
Bonne journée,
Theo
Message sur X de Theo Francken (N-VA)
Je suis arrivé dans la capitale polonaise, Varsovie, pour un Conseil européen des ministres de la Défense. Nous y discutons de la situation géopolitique difficile dans laquelle se trouve l'Europe. Dans cette agitation, la Pologne montre la voie avec une forte croissance économique, un patriotisme sain et des investissements importants dans la défense, sans parler de sa politique migratoire hyper-stricte.
Varsovie est une ville fascinante (et propre !) pleine d'histoire. Je suis tombé sur cette statue, qui porte en elle une histoire fascinante. J'aimerais vous la raconter. Lisez attentivement.
"La Pologne n'est pas encore perdue"
En 1795, le royaume de Pologne a cessé d'exister. Il a alors été divisé entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Russie, qui en a occupé la plus grande partie. Comme c'est souvent le cas lors des occupations russes, les Polonais ont vu leur langue et leur culture abolies d'un trait de plume. Les Polonais se sont révoltés à maintes reprises, mais à chaque fois, ces révoltes ont été réprimées dans le sang. C'est à cette époque sombre qu'est né l'hymne national polonais : "La Pologne n'est pas encore perdue". Ce n'est qu'en 1918 que la Pologne a retrouvé son indépendance, sur les ruines de la Première Guerre mondiale.
Un raz-de-marée russe
À peine deux ans plus tard, la Russie, devenue communiste, a tenté de conquérir à nouveau la Pologne. L'Armée rouge a pris d'assaut Varsovie avec pas moins de 200 000 soldats. L'armée polonaise n'en comptait qu'à peine 100 000. Du 12 au 25 août, les Polonais se sont battus comme des lions enragés, juste devant les portes de Varsovie, contre le raz-de-marée russe. Ils se sont battus jusqu'à épuisement de leurs balles. Puis, ils ont continué au corps à corps avec leurs baïonnettes. Animés par le désir ardent de ne pas perdre à nouveau leur liberté retrouvée.
Le "miracle de la Vistule"
Contre toute attente, les Polonais ont remporté cette bataille. Depuis lors, elle est connue ici sous le nom de "Miracle de la Vistule". Ce faisant, les soldats polonais ont non seulement sauvé leur propre pays de la ruine et de l'oppression, mais aussi toute l'Europe. Le commandant de l'Armée rouge, Léon Trotsky, voulait répandre l'idéologie communiste dans toute l'Europe. "Vers Berlin !" criaient ses soldats. Ils voulaient y prendre contact avec les communistes locaux, qui étaient alors très puissants. Ensuite, la France était sur la liste. Lénine et Trotsky aspiraient alors à une révolution mondiale.
Le maréchal Pilsudski
Le grand héros de cette bataille était le général polonais Józef Piłsudski. Il a ensuite été honoré par cette statue au centre de Varsovie. Mais elle n'est pas restée longtemps en place. L'Armée rouge a conquis Varsovie en 1944, chassant les nazis. La Pologne a ainsi troqué une oppression contre une autre. La statue de Piłsudski a été immédiatement retirée par l'armée soviétique.
Un héros
Ce n'est qu'en 1990, lorsque la Pologne a enfin retrouvé sa liberté et son indépendance, que Piłsudski a retrouvé sa place au cœur de la ville. Et à juste titre. Cet homme n'est pas seulement un héros pour la Pologne. Il est un héros pour toute l'Europe.
Mon souhait : soyons un peu plus comme la Pologne, Varsovie et Piłsudski.
Bonne journée,
Theo
Beste mensen,
— Theo Francken (@FranckenTheo) April 3, 2025
Ik ben aangekomen in de Poolse hoofdstad Warschau voor een Europese Raad van Defensieministers. We vergaderen er over de penibele geopolitieke situatie waarin Europa zich bevindt. In deze onrust toont Polen de weg met sterke economische groei, gezond patriottisme… pic.twitter.com/iWYoefHQmi