Un jeune militant d’ÉcoloJ qualifie Joel Rubinfeld de “raciste originel” et “islamophobe”. (Simao.rda)

Article de sur X de Simao.rda @simao_rda

Sur un média de gauche belge, un jeune militant d’ÉcoloJ a récemment qualifié Joel Rubinfeld de “raciste originel” et “islamophobe”. Des mots lourds de sens, lancés sans aucun jugement, aucune base juridique, juste l’arrogance de celui qui pense pouvoir condamner publiquement.

C’est une tendance qui devient de plus en plus toxique : une partie de la gauche se prend pour la justice. Elle distribue des étiquettes comme des verdicts. Et ces mots, ces accusations, ne sont pas neutres. Ils désignent. Ils isolent. Ils désignent des cibles.

Ce climat n’est pas nouveau. Rappelons que Gad, coprésident de l’UEJB, avait déjà été agressé il y a bientôt un an. Pourquoi ? Parce qu’il portait un drapeau israélien. Parce qu’aux yeux de certains, cela suffisait pour le rendre coupable, dans cette vidéo j’ai l’impression qu’il dit ça.

Mais porter un drapeau n’a jamais été synonyme de soutien à un gouvernement. C’est comme dire que chaque personne qui agite un drapeau palestinien soutient le Hamas — c’est faux, et c’est idiot. Mais cette nuance, manifestement, échappe à certains.

Alors oui, cette gauche qui hurle à l’injustice tout en pratiquant ses propres procès publics… elle pose problème. Elle rend le débat impossible, et elle nourrit une violence larvée qu’elle prétend pourtant combattre.

À un moment, il va falloir choisir : on défend la justice ou on joue à être des juges autoproclamés ? Parce que les deux, ça ne marche pas.

Extrait vidéo :

Précision de Joël Rubinfeld

Merci pour l'info. Une précision: le co-président de l'UEJB Gad n'arborait pas de drapeau israélien lorsqu'il a été agressé par une meute de propalestiniens sur le campus de l'ULB. Il a été agressé physiquement et verbalement pour le simple fait d'avoir été reconnu comme co-président de l'organisation estudiantine juive.