Quand la Commission européenne finance des projets déroutants au nom de l’innovation (Maxence Dozin)

Chaque année, l’Union européenne investit plus de 12 milliards d’euros dans Horizon Europe, un vaste programme destiné à soutenir la recherche et l’innovation scientifique dans l’ensemble des 27 États membres.
L’ambition officielle ? Positionner l’UE comme un leader mondial dans les domaines de la science, de la technologie et de la transition écologique. Mais derrière cette vitrine prometteuse, un examen attentif de certains projets financés laisse entrevoir des choix pour le moins étonnants.

D’après les chiffres communiqués par la Commission européenne, ce budget équivaut à environ 60 euros par contribuable. Il alimente une multitude d’initiatives, parfois très éloignées des laboratoires ou des préoccupations concrètes des citoyens. Parmi le classement des dix financements les plus controversés repérés dans le cadre d’Horizon Europe, il en est trois qui semblent repousser les limites de l’imagination en termes d’absurdité bureaucratique version progressisme délirant (sic).

Des projets… atypiques financés par le contribuable européen

La palme va sans conteste au projet WOWMA, dont l’idée consiste à étudier comment les structures post-coloniales, les biais racistes et les élites financières ont pu influencer l’émergence des paradis fiscaux dans les régions tropicales, avec une attention particulière sur les héritages de l’impérialisme blanc.

Le projet dénommé HomoClasius paraît lui aussi sensiblement éloigné des préoccupations de « l’homme de la rue ». Il s’agit ici d’analyser le rôle de l’Antiquité classique dans les récits LGBTQ modernes, en lien avec les migrations transnationales. La Grèce antique, les États-Unis et le Royaume-Uni sont au cœur de cette recherche très théorique.

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